À quoi sert Google Analytics ?
C’est avant tout un outil gratuit, proposé par Google, et lancé le 14 novembre 2005. Son but est de permettre à ses utilisateurs ayant un site internet d’analyser et d’étudier leurs visiteurs. Cette étude sera effectuée au niveau de leur comportement, leur fréquence de visite, leur intention d’achat, leur temps passé sur un site, etc. En clair, Google Analytics est très pratique pour comprendre si les actions prises sur votre site internet sont bénéfiques ou non. Cela vous permettra de réfléchir à des manières d’optimiser votre business, de minimiser vos erreurs et de maximiser la qualité de votre offre.
Et pour comprendre ces utilisateurs, il est question d’un traitement de données. Or, tout traitement de données est lié au RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). Et puisque son rôle est de renforcer les droits des internautes et responsabiliser tout acteur traitant de ces données, cela entraîne des répercussions sur Google Analytics. Or, l’utilisation de cet outil ne paraît pas aux normes imposées.
L’intervention de la CNIL
La CNIL, dont le rôle est d’imposer des étapes à suivre pour une manipulation du RGPD, affirme que l’utilisation de Google Analytics est une violation de celui-ci. L’une des raisons étant que des données de certains internautes étaient transférées vers d’autres acteurs américains. De plus, Google Analytics permettrait de consulter l’adresse IP d’un internaute, donnant l’accès à certaines informations sur son moniteur concernant l’ensemble des sites consultés (ayant recours à cet outil). On peut y voir une violation de la vie privée.
Quelles solutions ?
À cause de cette utilisation jugée non conforme du RGPD, les utilisateurs de Google Analytics courent un risque. La mise en demeure de la CNIL ne concerne donc pas directement Google. Il est surtout question du gestionnaire du site et son utilisation. Ainsi, afin de minimiser les risques, plusieurs solutions s’offrent aux utilisateurs :