Après le précédent article sur la marque de luxe streetwear Bape, place à Supreme. Découvrez la marque de streetwear par excellence, combinant luxe et rareté.
Les débuts
C’est en 1994 que la toute première boutique Supreme est ouverte par l’anglais James Jebbia à New York. Son but ? Proposer des vêtements de qualité aux skateurs, en s’éloignant du style classique de ces derniers : jeans baggys et coupe très amples.
Au-delà d’avoir ouvert une boutique, James Jebbia a créé un vrai lieu branché, dans lequel les clients viennent d’abord passer un réel moment en communauté avant de consommer. C’est d’ailleurs pourquoi les clients ne sont pas poussé à la consommation pour les vendeurs. Dès le départ c’est une vraie relation et expérience qui naît entre Supreme et ses adeptes.
En 1995 sort le film Kids de Larry Clarks, dans lequel nous retrouvons des acteurs ayant pour habitude de se rendre dans la boutique, en tant que clients mais aussi d’employés.
Le phénomène Supreme
Supreme a réussi à devenir une marque à part, reconnaissable entre toute. C’est tout d’abord grâce à son logo et son nom. simple et directement reconnaissable : un rectangle rouge avec le nom de la marque à l’intérieur.
Ce qui fait également la marque est son concept de rareté.
Si je sais que je peux vendre 600 pièces, je vais en fabriquer 400.
« Flipping Supreme », David Chapiro, The New Yorker, novembre 2013
Le but de la marque : créer un manque. Dès lors qu’il y a une nouvelle collection, nous retrouvons des centaines de clients devant la boutique. Ces derniers font la queue pendant des heures dans l’espoir de repartir avec une pièce. En seulement quelque minute, les pièces sont toutes vendues. Directement, elles sont revendues au triple de leur prix si ce n’est plus.
Si vous portez du Supreme, c’est que vous en avez les moyens, et que vous savez comment vous procurer ses articles.
Brand Succes, tome 2, Marc Drillech
Les collaborations Supreme
Autre point fort de la marque : ses collaborations. C’est en 1994 que la première apparaît, accompagnée d’une stratégie de marketing sauvage.
La collection ? Un cliché de Kate Moss, qui était égérie pour Calvin Klein, avec le logo apposé dessus. Suite à cela, des auto-collants avec le logo de la marque ont été collés sur des affiches Calvin Klein dans tout New York.
Calvin Klein ayant porté plainte, Supreme n’était plus inconnue du grand publique. Huit ans plus tard, la marque a commercialisé des tee-shirt avec cette affiche.
Supreme a réalisé de nombreuses collaborations. Nous retrouvons des marques telles que Nike, The North Face, Levi’s, Vans et même Louis Vuitton.
Finalement, Supreme est le modèle parfait de la réussite. En effet, James Jebbia a su créer un lien entre luxe et streetwear.
On retrouve alors une marque streetwear, qui rivalise avec les plus grandes marques de luxe tout en restant fidèle à elle-même.
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