La culture sans les entreprises hyperpuissantes

La culture sans les entreprises hyperpuissantes offrirait tout simplement moins de contenu. Aujourd’hui les grands groupes privés ont des moyens presque illimités. Nul ne peut concurrencer il est donc difficile d’imaginer la culture sans ces entreprises et surtout sans leur financement.

A titre d’exemple, le cinéma, la création d’un film dépend des financements qu’il se voit proposer. 

Il existe plusieurs sources de financement tel que des grands groupes de médias comme le groupe canal +, le groupe M6 et le groupe TF1 qui allouent des financements aux producteurs. Leur financement est tel que l’économie audiovisuelle de divertissement ne peut pas se passer de la télévision.  

Le financement peut aussi venir des sociétés cinématographiques telles que Gaumont, UGC, Pathé. 

Ainsi sans l’aide financière de ces groupes privés, les producteurs seraient très limités puisqu’ils n’auraient tout simplement plus les moyens. 

Il leur resterait tout de même le financement du Centre national du cinéma et de l’image animée, qui est un établissement public. Il finance les films à la fois pour des raisons culturelles et économiques. Comme aides publiques il existe également les aides régionales. Cependant, le financement privé des chaînes de télévision gratuites et payantes reste très important. C’est d’ailleurs une obligation légale de consacrer une part de leur chiffre d’affaires à la production.

La culture sans les entreprises hyperpuissantes : l’exemple du streaming :

Sans les entreprises hyper puissantes le streaming n’existerait plus.

En effet, aujourd’hui en France le streaming est entre les mains de géants.

Comme on peut le constater, toutes ces plateformes appartiennent à des grands groupes privés. Pour tenter de contrer ces géants pour la plupart américains, les chaînes de TV Françaises ont tenté de leur faire concurrence en créant la plateforme SALTO. C’est une plateforme de streaming française comprenant des chaînes privées tel que M6, TF1. Il y a également des chaînes publiques du groupe France télévisions. Il n’existe pas de plateforme complètement publique faute de moyens. En effet, encore une fois le financement étant trop important pour produire un film ou une série ou bien de vouloir racheter les droits seulement des entreprises hyper puissantes peuvent se permettre de se lancer dans le streaming. 

Pour tenter de contrer ces inégalités autour des géants. De nombreuses plateformes spécialisées dans le cinéma d’auteur attirent de plus en plus de cinéphiles. Ces plateformes fonctionnent sans le financement des entreprises hyper puissantes. Tel que UniversCiné, une plateforme née à l’initiative d’une cinquantaine de producteurs et distributeurs indépendants français.

Ces plateformes proposent des prix similaires aux géants cependant le catalogue se limite au cinéma d’auteur. 

Ainsi, pour le streaming aucune entreprise non hyper puissante arrive à proposer une offre similaire à celle proposée par ces grandes entreprises faute une nouvelle fois de moyens. 

L’exemple du sport

Concernant le sport, les entreprises hyper puissantes jouent également un rôle très important. On peut prendre l’exemple du foot français qui a une place particulière à la télévision française, réalisant de fortes audiences.

Si nous prenons l’exemple du foot français les droit de diffusion sont répartis entre 4 grands groupes média privés : Les chaînes tv privées monopolise ce sport face à des chaînes publiques ou gratuites qui se contentent de quelques dizaines de matchs par an. 

Puisque les chaînes publiques ne peuvent pas rivaliser face à des contrats de droits TV toujours plus importants.

De plus, les revenus publicitaires ont diminué, tandis que l’Etat a baissé sa dotation au service public. Face à cette dégradation de leur situation financière, les diffuseurs ont resserré leurs budgets consacrés à l’achat de droits sportifs.

Ainsi le foot dépend fortement tout comme le cinéma des financements grâce à leur participation à la création d’infrastructures, le financement du transfert des joueurs… Il est aujourd’hui difficile d’imaginer le foot Français sans ce financement. Comme exemple, on peut citer la suspension de la Coupe de la Ligue à partir de 2020, faute de diffuseur intéressés.

Ainsi on constate que de plus en plus de compétitions sportives ne sont plus diffusées en clair et dépendent des contrats droits TV financés par des chaînes privées.

Nous avons parlé ici des droits de diffusion mais il y a également des contrats de sponsoring et de partenariats entre les clubs de foot et les entreprises hyperpuissantes qui est une source de revenus importante pour les clubs. Sans cela, la culture sans les entreprises hyperpuissantes auraient des limites.

Le contrat de sponsoring, contrat de parrainage sportif par lequel une entreprise finance une activité culturelle, sportive, artistique ou scientifique en échange d’une promotion et d’une publicité de sa marque. Ces contrats servent à financer les transferts de joueurs, payer les salaires, les infrastructures ou encore les déplacements pour les matchs. Ils sont donc une source de revenu importante pour les clubs. 

Ainsi, la culture sans les entreprises hyperpuissantes offrirait tout simplement moins de contenu. Aujourd’hui les grands groupes privés ont des moyens presque illimités que nul ne peut concurrencer. Il est donc difficile d’imaginer la culture sans ces entreprises.

A voir aussi https://www.franceinter.fr/emissions/les-cles-du-numerique/qui-sont-les-gafam-enjeux-et-problematiques-de-l-ogre-du-xxie-siecle-les-cles-du-numerique

A voir sur mon blog : https://digital-froggies.com/blog104/wp-admin/post.php?post=33&action=edit

Rédigé par

blog104

Je suis étudiante en marketing et j'ai réalisé ce site dans le cadre de ma 2ème année de bachelor à Lyon.