Mary Douglas, née sous le nom de Margaret Mary Tew le 25 mars 1921 à Sanremo en Italie, est décédée le 16 mai 2007 à Londres. Mary Douglas est une anthropologue britannique, elle est connue pour ses écrits sur la culture humaine, le symbolisme (système de signes conçu pour interpréter les faits et exprimer les croyances), sur l’anthropologie religieuse (domaine des sciences humaines et sociales qui étudie les humains en société) mais aussi sur le fonctionnement des institutions. Tout au long de sa carrière, elle s’est attachée à expliquer le rôle des hiérarchies au sein de l’institution : hiérarchies, codes de conduite et catégories de pensée institutionnelle. L’anthropologie était sa spécialité. C’est un domaine où elle excellait.
Elle a été diplômée de l’Université d’Oxford et a travaillé pour le British Colonial Office jusqu’en 1947. Après cela, elle a obtenu un doctorat de son université d’origine.
Elle est ensuite devenue professeur d’anthropologie sociale à l’University College London où elle a enseigné pendant 25 ans. Elle est ensuite partie aux États-Unis. Douglas a terminé sa carrière officielle avant d’être élue Fellow de la British Academy en 1989.
Mary Douglas et ses études comparatives
Les études comparatives de Mary Douglas sont considérées comme parmi les plus innovantes. Fille d’un administrateur colonial indien, elle s’est rendue en Angleterre en 1926 pour étudier dans une institution catholique. L’originalité de son parcours intellectuel tient de son éducation religieuse qui l’a rendue sensible aux croyances symboliques. L’anthropologie de la consommation et le risque dans la société moderne sont les raisons pour lesquelles Mary Douglas est connue.
Au-delà de ses écrits connus, Mary Douglas est l’une des premières à s’être intéressée aux risques dans les sociétés industrielles. C’est notamment dans son livre intitulé : “The world of goods” que Mary Douglas et Baron Isherwood expriment leur point de vue face à la société de consommation de son époque.
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