Une grande partie de la population africaine n’a pas de documents d’identité. Ils se retrouvent ainsi exclus des services publics et des aides de leur État. L’ONG se mobilise donc pour remédier à ce problème social en mettant en place une identité numérique universelle.
L’importance de l’identité numérique
L’identité numérique d’une personne est très importante, elle permet d’avoir une identité en ligne, équivalent à une carte d’identité, un passeport ou encore un permis de conduire, qui peuvent servir de documents d’identité dans le monde physique. Les individus sans aucun document officiel n’ont d’autre choix que de vivre en marge de la société. Ils n’ont pas accès au système de santé, à la scolarité, ne peuvent pas ouvrir de compte en banque, ne sont pas autorisés à voter, ou encore ne peuvent pas partir dans un autre pays, faute de passeport.
Le projet de l’ONU
Selon le président-directeur de l’ONU, un pays dit en voie de développement comme l’Afrique, ne devrai pas connaître de problèmes sociétaux comme celui-ci. Ainsi, pour résoudre ce problème majeur, son association à son importance pour faciliter à donner, aux Africains sans documents officiels, une identité sous forme numérique, afin de créer du lien entre eux et les services économiques et sociaux dans leur pays. En 2018, lors d’une assemblée générale au Nigeria, l’ONG a lancé un appel aux gouvernements africains pour mettre en place une Journée internationale de l’identité, chaque année, le 16 septembre dans le but du développement durable de l’ONU. Depuis, un grand nombre de pays, qui on comprit les enjeux de l’identité numérique, organise cette journée de sensibilisation et cherchent des solutions pour lutter contre l’exclusion sociale de ces personnes « invisibles ».
La crainte de l’identification numérique
Le problème que pose l’identification numérique est la surveillance de masse de la reconnaissance faciale, que celle-ci engendre. Des associations de défense des droits humains ont réagis comme ID4Africa, qui instaure un cadre juridique approprié afin de respecter les données à caractères privées des individus. Cela a pour objectif d’éviter que certains gouvernements collectent les données biométriques des citoyens, pour contrôler constamment leurs populations.