Depuis des dizaines d’années, l’industrie automobile vit d’intenses mutations. La révolution numérique est en train de réinventer l’architecture matérielle et logicielle des véhicules. Tous ces changements sont notamment portés par des obligations environnementales telles que la réduction des gaz à effet de serre et l’émission de particules.
La voiture électrique : un compromis pour répondre aux obligations environnementales
Le marché des véhicules électriques s’est beaucoup développé, il est de plus en plus présent aussi bien dans l’esprit des consommateurs que dans l’offre des constructeurs. En effet, chaque marque développe son modèle, voire décline plusieurs modèles en version électrique. On observe une augmentation significative du parc électrique car ces voitures présentent de nombreux avantages technologiques et environnementaux. En effet, elles ne rejettent ni polluants, ni gaz à effet de serre lorsqu’elles roulent. Elles permettent donc réduire la pollution liée aux voitures c’est pourquoi les pouvoirs publics mettent en place des politiques visant à inciter les consommateurs à passer à l’électrique. Dans certains pays, comme la Norvège, les ventes de véhicules ont atteint 64 % des ventes en 2021 et le gouvernement s’est fixé un objectif « zéro émission » à horizon 2025 afin de lutter contre la pollution de l’air et le réchauffement climatique.
« La première étape consiste à établir que quelque chose est possible ; alors la probabilité se produira »
Elon Musk

La voiture 100% autonome : plus besoin de conducteur
Depuis plusieurs années, déjà de nombreux équipements d’aide à la conduite se sont développés. On pense bien sûr au régulateur de vitesse qui permet au conducteur de fixer une vitesse et d’enlever son pied de l’accélérateur. Cependant, aujourd’hui certaines voitures proposent également des systèmes d’aide à la conduite de niveau 3, comme la Tesla, dispensant le conducteur de maintenir les mains sur le volant. Cette conduite autonome devrait être autorisée en Europe dès cet été.
L’étape suivante et la plus révolutionnaire serait une voiture 100% autonome qui puisse se passer totalement du conducteur. Des ingénieurs y travaillent déjà, en essayant de remplacer les yeux de l’homme par un grand nombre de capteurs, de caméras et de lasers. Cela en vue de construire un environnement 3D qui permettrait à la voiture de prendre seule les décisions de navigation. Actuellement, on peut prendre comme exemple la fameuse Google, car, popularisée par Google. Il s’agit à ce stade d’un démonstrateur de véhicule autonome en cours de développement par Google X, la filiale d’Alphabet.

“Si vous dissuadez des gens d’utiliser une voiture autonome, vous tuez des gens”
Elon Musk
La voiture connectée
Cependant, pour pouvoir être autonome la voiture doit savoir prendre les bonnes décisions et pour cela, elle doit être en mesure d’échanger différents types d’informations avec l’extérieur telles que les conditions météo, les stations-services, le trafic, les accidents, etc. À terme, la voiture connetée pourra communiquer avec les autres voitures mais également avec des infrastructures comme les bâtiments, les routes… Enfin, de nombreux services seront proposés aux passagers : le wifi, le multimédias, des divertissements, etc.
“L’échec est une option ici. Si les choses n’échouent pas, vous n’innovez pas assez”
Elon Musk
