La fast fashion, ce renouvellement rapide de collections d’articles vestimentaires comme le pratique des marques telles que Zara, Bershka, Mango, H&M, Pimkie, Jennyfer, etc. rencontre un succès important auprès d’un large public dans la mesure où cette mouvance permet aux acheteurs de suivre en continue les tendances pour une dépense très modérée. Cependant, la fast fashion engendre de graves conséquences aussi bien environnementales, qu’humanitaires, et même sanitaires.
Fast Fashion : conséquences environnementales
L’industrie de la mode est l’une des plus polluantes. Environ 100 milliards de vêtements sont vendus chaque année. Alors que leur production est responsable de l’émission de 1.2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre et de la consommation de 4 % de l’eau potable. Toute cette pollution est dûe aux nombreuses ressources exploitées par cette industrie et en grande quantité. On pense bien sûr au pétrole, ressource non-renouvelable, qui permet la création de fibres textiles synthétiques comme le polyester. De plus, à chaque lavage, ces matières relâchent des microfibres plastiques qui finissent dans les océans. Enfin, comment ne pas penser au coton, matière largement utilisée dans cette industrie et dont la culture nécessite d’importantes quantités d’eau douce, mais aussi de pesticides. Enfin, elle recourt à une multitude de produits chimiques notamment pour créer le lyocell ou la viscose et tous ses produits sont toxiques.

« Acheter moins, choisir moins »
Vivienne Westwood
Conséquences humaines et sanitaires
Les personnes travaillant dans les usines de la fast fashion peuvent être exposées à de gros risques d’un point de vue sanitaire. En effet, pour prévenir la moisissure, cette industrie utilise la pulvérisation de produits tels que le formaldéhyde qui n’est autre qu’une substance chimique dont la dangerosité est avérée. En effet, l’inhalation de ce gaz toxique est cancérogène ou peut provoquer des infections sévères. Les travailleurs sont donc directement exposés à de tels risques. De plus, de nombreux incidents, pour beaucoup implantées au Bangladesh ont fait beaucoup de morts et de blessés. Outre ce type de dangers auxquels sont exposés les travailleurs, voire surexploités. En effet, ils ne sont payés que 80 € par mois pour la plupart. Enfin, il n’existe pas de protection sociale et 60 % des ouvriers sont des enfants.
« La fast fashion n’est pas gratuite quelqu’un quelque part paie »
Lucy Siegle
