A l’aire d’un monde toujours plus connecté, Internet est au cœur de nos habitudes… On en oublierait presque que son invention ne date seulement que de 33 ans ! Mais alors, comment s’est passé la première connexion à Internet, ce réseau devenu indispensable ?
La découverte d’Internet.
En 1965, l’Agence pour les Projets de Recherche Avancée de Défense (DARPA) a pour souhait de relier en réseau plusieurs universités américaines. Ici, l’objectif est scientifique, et non militaire, comme en 1961 en plein contexte de guerre froide. En effet, cette année-là, l’armée américaine avait comme objectif de connecter les ordinateurs du pays pour envoyer des missiles.
Après de nombreuses recherches, le professeur Leonard Kleinrock parvient à envoyer le premier message d’Arpanet entre un ordinateur de l’UCLA (University of California at Los Angeles) et celui de l’université de Stanford, située à environ 500 km de distance l’une de l’autre, le 29 octobre 1969. En effet, l’expéditeur et le récepteur ont réussi à connecter les ordinateurs TX2 et Q32. Ces derniers n’ont rien à voir avec la micro-technologie que nous connaissons aujourd’hui.
La technique de connexion à Internet.
Pour transmettre ce premier message, les chercheurs ont utilisé le réseau téléphonique. Celui-ci était la solution la plus simple de l’époque. Or, la connexion était très longue et cette technique a donc été mise de côté.
Ainsi, les scientifiques se sont concentrés sur une autre méthode : la commutation par paquets. Cette dernière a été inventée en 1962 par Leonard Kleinroc. Il était chercheur pour Internet et notamment dans le transfert des données, à l’époque encore étudiant au MIT (Massachusetts Institute of Technology). La commutation par paquets consiste à envoyer l’information en plusieurs parties afin que la transmission soit plus efficace. Cela a permis de multiplier par vingt la rapidité du réseau. Bien entendu, nous étions dans un contexte des années 60, la fluidité et la rapidité de transmission n’avaient rien à voir avec celle que l’on connaît aujourd’hui.