La livraison à domicile a explosé ces dernières années et est déjà utilisée par près 1 français sur 2. Dans cet article, nous allons analyser la construction de ce marché qui représentait 3.3 milliards d’euros en 2018.
Une marché en expansion.
La livraison à domicile est principalement utilisée par la restauration rapide et la restauration traditionnelle.
Ce marché est en plein essor et touche près d’un français sur deux, qui passent trois commandes par seconde. De plus, en moyenne, la valeur de la commande est de 16 € à 17 €.
Cette méthode de distribution est très populaire auprès des 18 – 24 ans, qui représentent 84% des consommateurs de ce marché. En effet, cette méthode de consommation pour la rapidité de livraison, la facilité de la commande et la possibilité de commander au dernier moment.
Les plats les plus demandés sont les pizzas (26 %), les repas asiatiques (10 %) et ceux des fast-foods (7 %).
Malgré ce succès, nous pouvons observer trois limites à cette méthode de livraison. La première est l’impact sur l’environnement, avec le carburant nécessaire aux livraisons ainsi que les emballages utilisés pour transporter les produits. Ensuite, la limite sociale, avec la question des conditions de travail des livreurs, parfois exploités. Et enfin, la santé des consommateurs, avec l’équilibre alimentaire de ces derniers suite à la consommation de fast-food, pizza, kebab…
Un article intéressant à ce sujet.
Par qui est utilisée la livraison à domicile ?
On observe quatre catégories de restaurants qui utilisent la livraison à domicile :
- En effet, la première est les restaurants qui ont leur service de livraison en interne, comme par exemple Pizza Hut.
- La seconde sont les restaurants qui utilisent les plateformes qui les mettent en relation avec leurs consommateurs, en proposant en plus un service client. Ainsi, les restaurateurs assurent la livraison des clients eux-mêmes et les plateformes leur donne de la visibilité grâce à leur application, leurs réseaux sociaux ou leur site Internet. Ces plateformes prélèvent 10 % à 15 % du montant de la commande. Par exemple, Just Eat ou Chronoresto.
- La troisième sont les restaurants qui utilisent les plateformes comme Uber Eat. Ces dernières s’occupent de la mise en relation des clients avec le restaurant et de la livraison des commandes. Celles-ci sont notamment effectuées par des auto-entrepreneurs. Les restaurants bénéficient donc d’une grande visibilité, mais ces plateformes récupèrent 25 % à 20 % du montant de la commande.
- Enfin, la quatrième catégorie comporte les restaurants virtuels. Ils ne reçoivent pas de client dans un établissement, ce qui leur permet de proposer des repas de qualité à prix abordable. Ce type de commerce, comme PopChef, est surtout présent dans les grandes villes.
La livraison à domicile ne se limite pas à la restauration.
Cependant, la livraison à domicile ne se limite pas à la restauration. En effet, on note l’essor d’acteurs comme Gorilla, Getir ou encore Cajoo.
Nés durant le confinement, ces derniers proposent la livraison de courses en moins de 15 min, grâce à une livraison à vélo qui permet d’éviter les embouteillages et les nombreux entrepôts disposés au plus près des zones de livraison.
De plus, Cajoo nous annonce que ses principaux utilisateurs sont les jeunes actifs, avec un panier moyen de 25 €.
Les grandes enseignes de distribution alimentaire sont très concurrencées par les plateformes de livraison rapide. Alors, les marques établissent des stratégies, comme Carrefour, qui s’est associé à Cajoo pour proposer un service de livraison de qualité à ses consommateurs.