Le saviez-vous ?
Les nombreuses actions que nous faisons quotidiennement sur internet sont collectées par les moteurs de recherche. Par la suite elles sont rendues publiques. Un prénom, un nom, un pseudo, un e-mail, des photos, des vidéos, des adresses IP, des likes, des commentaires etc… font partie des différentes traces numériques qu’un individu peut laisser sur internet. On appelle cela, l’identité numérique.
C’est donc plus grossièrement une carte d’identité dématérialisée qui réfèrent nos habitudes, nos préférences, ou tout simplement nos informations personnelles. Tout ce qu’un individu renseignent donc sur internet, crée par la suite une e-réputation.
Nous pouvons à l’heure actuelle énumérer trois identités numériques :
Il y a l’identité déclarative, qui regroupe des informations portant par exemple sur le sexe, l’âge, la nationalité, la ville, … d’un individu.
Ensuite, l’identité agissante, qui se repose quant à elle sur les actions réalisées par un individu sur internet. Nous pouvons par la suite alors de déterminer ses habitudes et centres d’intérêt sur le web.
Enfin, il y a l’identité calculée, qui découle des conclusions faite avec l’identité agissante. Cela permet d’établir un profil auquel le consommateur peut être affilié.
Nos recherches, nos likes, nos achats… nous desservent-ils ?
Oui et non… Dans la mesure où un individu est conscient de ses actions et réalise des recherches « lambdas », commente des publication « convenable », …, sa e-réputation n’est pas ébranlée. À contrario, cela peut totalement desservir un individu. Notamment lors de processus de recrutement dans une entreprise. Pour cela, de nombreux outils sont mis en place pour gérer sa présence en ligne, malgré le fait que nos données sont de plus en plus difficiles à effacer. Il y a également la CNIL, ou plus explicitement la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés. La CNIL a été créée en 1978 et a pour but de protéger la vie privée / les données personnelles des individus sur le web.