Une tendance est un développement futur hypothétique qui peut avoir des effets à long terme sur une industrie spécifique ou sur le marché dans son ensemble.
Nous allons analyser 2 tendances : “Le quick commerce” et ” Les abonnements aux magasins”. Ce sont de récentes tendances, qui se sont adaptées aux nouvelles attentes des consommateurs en fonction des tendances actuelles et quotidiennes de la population.
Tendance n°1 : Le quick commerce.
Avantages | Inconvénients |
Livraison en – de 15 minutes (rapidité du service)Service disponible à partir de 7h00 jusqu’à 00h00/02h00Application mobile (facilite l’utilisation et la gestion des stocks) Frais de livraison à environ – de 2 €Environ 1 500 à 2 500 références | L’offre reste limité comparé aux grandes surfaces Le prix des produits est légèrement plus élevée Le quick commerce est présent est uniquement dans les grandes villes et n’est donc pas accessible à tous |
Depuis de nombreuses années, les supermarchés ont mis en place un système de click and collect, puis de livraison à domicile. Il y a eu également la naissance des services de livraisons de commande à manger tels que Uber Eat et Deliveroo. Ce fut un succès, cependant après la crise sanitaire, les consommateurs ont développé de nouveaux besoins, les clients ont considérablement changé leur mode de consommation. Désormais les entreprises font face à de nouvelles exigences, habituées à la livraison et l’assistance, les consommateurs souhaitent un nouveau service rapide pour la livraison de produits quotidiens. Le Quick commerce c’est un marché à 122 millions d’euros en France en 2021.
Le quick commerce est un secteur prometteur, il se développe rapidement. Le marché est attractif, les offres et la demande sont stables. Plusieurs concurrents partagent les axes principaux de France pour se démarquer, les entreprises doivent développer de nouvelles stratégies en proposant divers types de produits via des partenariats. Nous avons vu cette stratégie avec Cajoo et son offre avec Carrefour en proposant des produits frais et locaux ou encore Fnac avec des appareils ménagers ou électroniques. Le quick commerce compte déjà 10 acteurs qui occupent le marché français. D’après le graphique voir annexe, le quick commerce à un taux de pénétration de 7,5%. Nous pouvons également analyser un volume de commandes en îles de france qui ne cesse d’évoluer, en Mai 2021 elle représentait 20 % du volume d’achat pour 50 % en Octobre en 2021. Cependant le marché à un avenir assez limité au niveau de la rentabilité des plateformes de vente. “ Une étude de marché, présentée par IRI lors de la matinée quick commerce organisée par LSA le 14 décembre (…)Cette étude est basée sur l’analyse des données de paiements bancaires d’un panel de 350 000 personnes en France. Lle commerce alimentaire en ligne a bénéficié d’une forte croissance ces dernières années. Le marché a grossi de 50% en deux ans, passant de 6 milliards d’euros en 2019 à 9 milliards en 2021. Notons toutefois que le gros de cette croissance s’est fait sur l’exceptionnelle année 2020 (+40% par rapport à 2019), marquée par un cortège de couvre-feu et confinements”
Les caractéristiques de la tendance : Nouveau concept de e-commerce qui concilie rapidité et souplesse de livraison. Il requiert à ses clients de faire leurs courses sur Internet grâce à une application appartenant à une entreprise de quick commerce. Ces clients sont ensuite livrés dans les 10 à 15 minutes après avoir passé leur commande à l’endroit souhaité.
Des exemples actuels : Cajoo, Gorillas, Frichti, Yango Deli, Flink, Getir, Gopuff, etc
C’est l’entreprise Cajoo déjà développée à l’etranger qui lance le quick commerce en France. L’entreprise à pu s’étendre dans les principales villes de France comme Lyon, Paris, Lille, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Montpellier, Nantes. Le concept est de proposer la livraison à domicile en moins de 15 minutes de plusieurs types de produits quotidiens, on compte environ 2 000 à 2 500 références (surgelés, produits frais, fruits et légumes, épicerie, hygiène…)
Pour répondre à cette tendance, l’entreprise à dû s’adapter et insérer des darks stores, des entrepôts qui permettent le stockage des produits et la préparation des commandes. Ces darks sores sont situés à quelques kilomètres (-2km) des centres de distribution afin de garantir un service de livraison rapide.
Limites | Évolution envisageable |
– localisation– connexion internet -niveau de batterie- politique ( Lyon : la mairie s’oppose à l’ouverture d’un « dark store » pour protéger le commerce de proximité) | Il est prévisible qu’on assistera à un élargissement du marché par une meilleure accessibilité du service (multiplication des villes et des zones desservies en Europe) et par l’augmentation du panier moyen et la diminution du coût de livraison, l’accession de la cible de 500 commandes par jour (actuel point d’équilibre financier). |
Pour conclure, plusieurs concurrents ont adhéré à cette tendance. Le quick commercé est en plein essor depuis quelques années, notamment depuis le premier confinement.
Tendance n°2 : Les abonnements aux magasins.
Le système d’abonnement est utilisé depuis bien longtemps pour les entreprises proposant des services,comme les salles de sport ou les entreprises en ligne comme Netflix. Mais on voit apparaître ce système chez des entreprises produits pour fidéliser et pour avoir des rentrées d’argent plus régulière sur l’année. Nous allons voir comment ce système se caractérise et quels sont ses avantages et inconvénients, ainsi qu’un focus sur 2 marques qui ont mis en place ce système.
Il faut savoir que les abonnement représentent en moyenne 1 732 € d’abonnements par an et par foyer français, dans des secteurs divers comme on peut le voire ci-contre
Si on analyse les abonnements par rapport au USA on remarque qu’ils utilisent 2 fois plus d’argent en abonnement que nous,(3 276 dollars par an, soit environ 2 800 €), ce qui peux laisser présager une évolution positive pour les années avenir.
Les caractéristiques de la tendance :
- Système de payement régulier, qui peut se découper en plusieurs fois annuel,mensuelle..
- L’abonnement permet à l’utilisateur de profiter du produit ou du service sur long terme ou plusieurs fois
- L’abonnement permet de fidéliser
Avantages | Inconvénients |
°Système qui permet à l’entreprise d’avoir une sécurité financière.°Attirer des client grâce à des prix plus bas dû à la longévité°La vente par abonnement permet de faciliter la fidélisation client | °Le succès d’un business par abonnement implique de combattre la monotonie°La vente par abonnement nécessite des outils adaptés |
Des exemples actuels :
Un taco par jour : la formule choc d’abonnement de Taco Bell
L’entreprise Taco Bell a mis en place un abonnement dans 17 restaurants donnant droit à un taco par jour pendant une courte période. Le prix est entre 5 et 10 dollars par mois. Dans ce cas l’abonnement a pour objectif d’augmenter la fréquentation de ses restaurants et d’augmenter l’utilisation de l’appli car l’interface de l’abonnement est uniquement sur ce canal.
Camaïeu invente l’abonnement pour avoir un jean à sa taille !
Camaïeu propose depuis peu un service inédit appelé la Garantie Yoyo qui ressemble à un abonnement qui lie service et produit. 1 ans après l’achat, les clientes qui ont acheté un jean et qui sont membre du programme de fidélité de Camaïeu peuvent échanger gratuitement les jeans si leur silhouette évolue. Les client sont donc abonné à un service (engagé) ressembler à un SAV pour vêtement.
En conclusion, la distribution de produits et services par abonnement des magasins physiques permet de fidéliser un client plus facilement et de proposer des prix plus bas avec des offres plus attractives grâce à des rentrées d’argent assurées par un paiement régulier. Mais il faut être capable d’assurer le bon fonctionnement de l’abonnement sur long terme et éviter la redondance pour que les clients ne soient pas déçus de leur engagement.Ce système pourrait très bien évolué en complet d’autre ou en devenant prioritaire sur d’autre mode de distribution avec des canaux classique qui aurait un rôle secondaire.