De l’antiquité à aujourd’hui les maisons closes bien que largement évoluées ont toujours fait partie du décor. Ce terme désigne en fait, un établissement dans lequel des femmes se prostituent. C’est, en somme, le lieu de travail des prostituées.
En France les maisons close fermeront leurs portes en 1946. Cependant, elles restent autorisées dans de nombreux pays.
De plus, de nos jours le commerce du sexe s’est largement développer, emportant dans son essor tous ses dangers. En effet, outre les problèmes de santé que la prostitution provoque sur les femmes qui la pratique, elle a également des effets néfastes sur la vie sociale et judiciaire.
Les chiffres sont glaçants
Ainsi, beaucoup de ses femmes qui pratiquent le plus vieux métier du monde, sont victime de violences et d’abus de la part des hommes qui viennent les voir. On comprend vite que depuis une quinzaine d’années la prostitution a laissé place à l’exploitation sexuelle. Les chiffres sont glaçants, plus de 51% des femmes qui se prostituent ont subi des violences physique et 64% des insultes ou des actes d’humiliation et de stigmatisation.
Une solution de sécurité
Les maison closes apparaissent alors comme une solution qui promet sécurité et protection sanitaire, elles ne sont donc pas nécessairement une mauvaise chose. En effet, ces structures permettraient une diminution des dérives telles que les agressions sexuelles en tout genre, la prostitution de mineurs, les crimes ou encore l’argent sale. Elles sont donc en lieu sûr, leur activité est encadrée. De plus, elles sont protégées et défendues de toute violence.
Mais contre toute attente, les principales intéressées sont nombreuses à s’opposer à la réouverture des maisons closes. Selon elles, cela ne règlerait rien au niveau des réseaux et ne ferait que créer une division entre les professionnelles. De plus, elles expriment clairement leur souhait de se défendre seule.
Alors, que faire ?