C’est le nombre d’utilisateurs, à l’échelle mondiale, qui ont été touché par le scandal Cambridge Analytica. Le nombre d’utilisateurs à qui les données ont potentiellement été volé, dans un seul et unique but. La conduite d’un milliardaire fou au statut de président des États Unis d’Amérique, durant les élections de 2016. Le coupable ? La célèbre agence britannique Cambridge Analytica. Grâce au célèbre réseau sociale Facebook, qui regroupe à ce jour des milliards d’utilisateurs.
Qui est Cambrigde Analytica ?
Fondée à Londres en 2013, la société Cambridge Analytica est spécialisée dans l’analyse de données à grande échelle et les conseils en communication. Elle avait pour but de révolutionner le jeu politique, grâce à son nouveau client à 8 chiffres, Donald Trump. Elle a appliquer à la lettre son slogan “Data drives all we do”, en se donnant pour mission de changer le comportement des utilisateurs grâce aux données. La société analysait ses données sur le plan quantitatif, psychométrique et psychologique. Ce qui lui permettait de dresser un profil de chacun des utilisateurs aussi précis que leurs mères pourrait le faire. Sans la bienveillance qui va avec évidemment. Puisqu’il ne faut pas oublier que la collecte de données, sans le consentement conscient de l’utilisateur lui même, est formellement interdite depuis quelques années déjà.
Son model de travail, bien que critiqué, est pour le moins réussi. Puisqu’elle travaille au quotidien avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales, des entreprises privées de toutes tailles, et « des clients politiques issus de tout le spectre idéologique ». Pourquoi est il sujet aux critiques ? Puisque qu’elle est basée sur le modèle psychologique des Big Five. Construit sur le modèle empirique des principaux types de personnalités. Inventé dans les années 80, il est certes, très précis. Mais pose problème quant à l’interprétation de ses résultats et son manque de rigueur. Souvent loin de la réalité ou trop “stéréotypé”.
Par quel moyen Cambridge Analytica à t’elle récolté toutes ces données ?
Que ce soit par le biais d’entreprise externe, comme dès questionnaire en ligne. Ou par le biais des réseaux sociaux comme Facebook. La société assume d’avoir récolté toute ses données. Mais conteste cependant la qualité légale de la chose, affirmant que les utilisateurs approuvait cette collecte via les conditions d’utilisation des plateforme. La fameuse « RGPD » mise en place, que tout le monde coche mais que personne ne lit. En même temps, qui prend réellement le temps de lire des documents de 25 pages aujourd’hui. Dans une réalité où les raccourcis de rapidité et le temps se vendent aux prix fort.
Mais la société n’a pas fait que « récolter des donnés » lors de cette fameuse campagne présidentielle. Elle a aussi, intentionnellement, diffusé des fausses information. Eu recours à l’espionnage des adversaires du candidat, mais aussi aux prostituées et a la corruption pour manipuler l’opinion publique. Rien que ça, mais il ne faut pas oublier que le rouquin n’est pas le seule à avoir eu recours à ses services. Deux autres candidats à la Maison Blanche ont eu recours à cette agence. Ben Carson et Ted Cruz durant la course à l’investiture de 2015. Des campagnes qui ont rapporté plus de 6 millions de dollars chacune à la société.
Le lanceur d’alerte, Christopher Wylie, qui a notamment conçu la partie technologique de l’entreprise affirme qu’elle est « la machine à retourner le cerveau de la guerre psychologique de Steve Bannon ».
Quels en était les conséquences le pays ?
L’élection n’est donc plus démocratiquement faite. Tout simplement parce que chacun des partie idéologique a subit une influence sur son vote. Sans même en avoir conscience, leur opinion était déstructurée et restructurée par les réseaux sociaux et la presse à scandale. Proliférant toute les informations parfois sans même en vérifié la véracité car qui dis scandale dis visibilité et argent. Ce qui est bien souvent prioritaire face à la véracité, l’honnêteté voire même l’étique de certains journaux américains.
Il ne faut pas se voiler la face, si ses données sont si précieuse c’est qu’elles ont le pouvoir d’influencer n’importe qui avec n’importe quoi. Elles sont la définition même de comment conquérir le monde en trois étapes : mentir intelligemment, manipuler l’opinion et détruire ses adversaires sur tout les plans.
Quels sont les conséquences du scandale Cambridge Analytica pour la société ?
Enfin, le scandale a été mis en lumière. Ce qui implique donc pour l’entreprise et Facebook des conséquences judiciaires. Elles s’élève à hauteurs de 5 milliards de dollars pour le géant d’internet. De quoi creuser une jolie trous dans ses bénéfices. Ce qui a conduit à un soit disant renforcement de sécurité de la part des équipes informatiques des réseaux sociaux. Et à une rupture de contrat avec des milliers d’applications susceptibles d’utiliser Facebook pour les memes raison. Même si leur annonce fut plus que convaincante, rien ne garantit que cette action ne se reproduira pas à l’avenir. Nos données ont été bien plus partagé que ce que l’on pense. Comme à des organisme frauduleux sur le marché noir par exemple.
La société a aussi récolté les fruits se sont inégalité avec une amende corsée. Mais cela ne l’a pas empêché de continuer ses activités avec les mêmes dérives. Comme avec l’affaire au Brésil qui leurs a fait payé une autre d’amende de 1,5 million de dollars…
Affaire à suivre…
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