Quand on pratique la chasse, il doit avoir certaine règlementation a suivre. Afin de protéger tout le monde dans les alentours et soi-même.
Les règles pour chasser
La chasse sans le consentement du propriétaire du terrain ou la détention d’un droit de chasse est passible d’une amende de 1500 euros. Les chasseurs ne peuvent pas chasser toutes les espèces, seules 89 sont chassables. Parmi celles-ci, on retrouve le gibier sédentaire (espèces qui n’effectuent aucune migration, comme le grand gibier, le faisan commun, le lapin de garenne, etc…), le gibier d’eau (canards et oies notamment) et les oiseaux de passage (alouette des champs, bécasse des bois, caille des blés, etc.).
Pour ou contre la chasse
Depuis son élection, il a même mis en place des mesures en faveur de la chasse, comme la diminution du coût du permis de chasse en 2018. Cependant, d’après Gérard Charollois, il aurait une image des territoires ruraux bien en retard par rapport à ce qu’ils sont actuellement, croyant même que les habitants des campagnes sont majoritairement pour la chasse, alors que ce n’est plus le cas : 47 % des habitants de milieux ruraux y sont opposés, ce chiffre étant de 52 % pour les habitants des zones urbaines, un chiffre qui s’est réduit de 3 points en 3 ans. Ici, deux arguments s’opposent : le président de la FDC est furieux que le ministre de l’Environnement limite grandement la chasse. Même si le président à la main mise sur les arrêtés que ses ministres mettent en vigueur, il accepte tout de même de limiter la chasse. Il entre donc en contradiction avec ses valeurs, ce qui met d’autant plus en colère les chasseurs. Le gouvernement a certes baissé le prix du permis de chasse, mais en 2021, le Conseil d’État a annulé plusieurs autorisations de chasse pour des espèces comme les merles noirs, à l’aide de filets ou de nœuds coulants, car ces méthodes n’étaient pas « conformes aux exigences du droit européen relatif à la protection des oiseaux ».
La chasse d’avant était mieux
La chasse aujourd’hui n’est plus ce qu’elle était il y a presque 50 ans. Le nombre de chasseurs a diminué de moitié, passant de 2,5 millions en 1976 à moins d’un million aujourd’hui. Mais si les politiques continuent de s’adresser aux chasseurs (en faisant des Le nombre de chasseurs a diminué de moitié, passant de 2,5 millions en 1976 à moins d’un million aujourd’hui. Mais si les politiques continuent de s’adresser aux chasseurs (en faisant des promesses telles que celle faite par Macron concernant le prix du permis de chasse), c’est, selon Gérard Charollois, à cause des puissants lobbys qui la structure. Cela pourrait expliquer le soi-disant retard des hommes politiques par rapport à l’opinion publique, qui se traduit ici par un choix par intérêt. Si la chasse est encore présente aujourd’hui, c’est grâce au lobby qui la protège. En 2018, la réforme de la chasse avait pour objectif de généraliser la gestion adaptative des espèces, réduire le prix du permis de chasse et de mettre en place une « police rurale ». Cette réforme a été critiquée par les associations de défense de l’environnement, qui souhaitaient que la gestion adaptative des espèces ne permette que de diminuer des quotas de chasse existants.
L’évolution des pensées politiques
La présence de Thierry Coste, conseiller politique de la FNC, à cette réunion, a achevé de convaincre Nicolas Hulot, alors ministre de l’Écologie, que « ça ne fonctionne pas comme ça devrait fonctionner ». Ce dernier a ensuite posé sa démission. Thierry Coste a été présenté à Emmanuel Macron durant l’été 2016 par le sénateur LREM François Patriat. Le Président a lui-même admis pendant sa campagne que c’était « quelqu’un dont j’écoute toujours les conseils ». Thierry Coste a obtenu la réouverture des chasses présidentielles, dont Nicolas Hulot avait obtenu la fermeture au début des année 2000. C’est d’ailleurs une pratique soutenue par le Président actuel pendant sa campagne : il avait affirmé lors de l’assemblée générale de la FNC à Paris, en mars 2017, qu’il était « favorable à la réouverture des chasses présidentielles, qui représentent la culture française ».
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