On ne peut parler du cinéma et le Japon, sans parler des animés. L’anime est souvent rabaissé à quelque chose de pas très profond, ce qui en soi est très subjectif. Parfois, une œuvre perd tout son sens lorsqu’elle est adaptée. Le meilleur exemple est le tout premier film Pokemon. L’adaptation américaine a tout enlevé à l’œuvre originale, que ce soit la musique qui donne au film une dimension assez importante, ou les personnages qui perdent tout leur côté philosophique.
Pour faire simple, il y a de bons et de mauvais anime, comme dans tous les types de création. C’est avant tout une question de goût.
C’est là qu’intervient le problème de l’adaptation sur une œuvre japonaise. Il explique la séparation de la culture et l’impression que l’on doit simplifier pour l’auditeur qui n’est pas japonais.
Le cinéma et le Japon : connu pour ses auteurs, hier ses grands maîtres, aujourd’hui des réalisateurs comme Kitano, Kiyoshi Kurosawa ou Naomi Kawase, et peut-être encore plus pour les films d’animation de Miyazaki, le cinéma japonais s’est aussi toujours caractérisé par la multitude de ses genres et sous-genres : jidai-geki, films de yakuzas, films pour la jeunesse, films de monstres, pinku eiga, J-Horror, etc.
L’âge d’or du cinéma Japonais
En 1950, c’était l’âge d’or du cinéma japonais, Kurosawa a reçu le Lion d’or, une récompense prestigieuse de la Mostra de Venise, puis sont sortis Les Sept Samouraïs, une adaptation du Macbeth de Shakespeare et d’autres films qui ont suivi. Depuis Rachomon, il s’inspire lui-même du cinéma occidental, des œuvres de Shakespeare et de la pulp fiction américaine pour créer son propre cinéma. On pense également au studio Toho, qui a littéralement créé un monstre du cinéma : Godzilla, qui est avant tout une allégorie de la bombe atomique, et qui aura, comme on le sait, une multitude de suites.
Des œuvres entières seront reprises de Kurosawa, on pense à Sergio Leone et à “sa Poignée de dollars » qui n’est autre qu’une adaptation occidentale de » Yojimbo « .
Pour résumer, le cinéma japonais a pris une place considérable dans les années 1950 et a influencé de nombreux réalisateurs occidentaux. De même qu’il est entré dans les foyers américains et plus tard en Europe comme par exemple avec Godzilla.
Le cinéma Japonais aujourd’hui
Aujourd’hui, les anime et les films d’animation japonais connaissent un grand succès en Occident. Un exemple est Demon Slayer, qui a récemment détrôné Titanic en faisant 257 millions d’euros de recette.
Qu’est-ce qui les rend si célèbres ?
Principalement la façon dont ils racontent des histoires, et à cause d’une certaine génération qui a toujours connu les anime. En France par exemple, le Club Dorothée ont été les premiers à diffuser des animes à la télévision française. Une génération à été marqué, et l’a ensuite fait découvrir à ces enfants qui sont finalement nés avec. Le cinéma et le Japon une histoire qui n’est pas prêt de se terminer.